jeudi 8 juin 2017

Ce détail d'une peinture me valut une censure élégante, une mise au placard ou disons très exactement une mise au bureau d'une mairie très prude qui ne pouvait imposer à ses visiteurs une telle vue.
Comme homme j'ai cherché à peindre le ventre gonflé et les seins lourds. Notre impuissance masculine devant les règles douloureuses et la naissance possible. Peindre un corps pour sa douleur et non pour sa beauté ou sa séduction.










Face à la douleur physique, le visage s’efface. Plus rien n'existe que ce mal lancinant d'un corps de plomb.